La citadelle des festivals
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Année: 2016, Master 1
Historique :
Dakhla compte environ 60.000 habitants, c’est une ville de pêcheurs qui fût une terre d’accueil espagnole. Les Berbères s’y installent au XV ème siècle (avant l’invasion espagnole). Ainsi on peut constater des influences berbères, espagnoles, mauritaniennes et marocaines.
Géographie :
Dakhla est entourée de deux eaux, la Baie de Oued Eddahab qui est peu profonde avec des vents réguliers et qui est protégée de la houle de l’Atlantique. Et de la côte Atlantique qui est sujette au vents forts, à la houle (entre Septembre et Mai), à de grandes vagues l’hiver et de petites l’été. Leurs températures ossillent à environ 20 °C.
Le temps à Dakhla est très bon entre 18 et 32 °C toute l’année.
Biodiversité :
Il y a entre mer et sable une faune très riche, des animaux marins (langouste verte, crabe violoniste, le mérou, le bar, la courbine), les oiseaux (le goeland Baudouin, flamand rose), les reptiles, les mammifères (le grand dauphin, le chat ganté, la hyène, l’orque).
Morphologie :
Le territoire de Dakhla est très différent, la ville est construite mais autour il y a de grandes étendues à perte de vue de sable et de relief caillouteux.
Qualités observées :
Dans la ville il y a de nombreux lieux de détente (cafés etc.), il existe un port de pèche qui fait fonctionner l’économie de la ville. Les coutumes culinaires abordent le poisson et la viande de dromadaire. La ville est vivante car elle accueille de plus en plus des festivals (sports de la glisse, musique, culture) et elle est desservie par un aéroport qui a une liaison directe avec Casablanca.
J’ai pu observer une qualité qui sert la thématique de l’urbex, des «ossements» ou carcasses de bâteaux jonchent certains bords de la baie et de la côte, cela apporte cet attrait pour les objets abandonnés et laissés à la nature.
Cet hôtel est implanté dans le desert du Maroc, bordé de par et d’autres de l’Atlantique. Son intégration au site a voulu respecter le tracé naturel de cet espace situé à 30 mètres d’altitude, dominant son environnement proche.
Il prend la forme d’une citadelle qui créait une intériorité structurée dans laquelle se développent les différents programmes de l’hôtel définis principalement via la thématique du festival et de la ruine.
Les enjeux généraux :
L’enjeu principal de ce projet est de créer une intériorité protégée de la nature ostile environnante (vent, sable, embrins ...) où se développe une vie citadine (souk, atelier, restaurants, bars, concerts)mais également des espaces plus calmes que l’on habite (chambres, appartements), tout cela englober dans une atmosphère rassurante et chaleureuse acquise par l’emploi de matériaux «originels».
Ce projet met en place une morphologie qui se découpe en deux :
- Une petite ville intérieure en rez-de-chaussée
- les espaces de vie privés en hauteur (chambres)
Liens de téléchargement des documents présentés